La production est un critère fondamental pour l’inscription des variétés au catalogue officiel français.
Les tests d’inscription sont réalisés dans différentes zones géographiques de l’hexagone et dans des sols à bon potentiel.
La variété candidate est alors semée en micro-parcelles de 10 à 30 m² parmi d’autres variétés candidates également. Il y a au moins 4 répétitions, c’est-à-dire 4 parcelles pour chaque variété.
L'année d'installation
Si les micro-parcelles sont installées pour 3 ans, le rendement n’est pas évalué en année 1. C’est lors de la deuxième année que des coupes sont réalisées, le même jour sur l’ensemble des parcelles, ainsi qu’une pesée et une analyse du taux de matière sèche de chaque micro-parcelle.
La production de printemps
La première coupe, dénommée C1 est d’abord réalisée, puis une seconde, au printemps, dénommée C2. On dispose ainsi de l’information du rendement C1 puis C1 + C2. On dénommera ces deux coupes : production de printemps. On peut en déduire ainsi le rendement mais surtout l’aptitude de la plante à démarrer tôt grâce à la part contribuée par la coupe C1 et comparer les variétés.
La production d'été-automne
Les coupes suivantes seront réalisées en fonction de la pousse estivale, de façon simultanée sur l’ensemble des variétés candidates. On obtient alors la production d’été-automne. Ce critère permet de comparer les variétés sur leur aptitude à produire en conditions estivales, souvent de chaleur et/sécheresse.
En additionnant la production de printemps à celle d’été-automne, on obtient la production totale annuelle.
Le critère productivité est certes intéressant, mais la répartition de la productivité au long de la saison l’est tout autant.