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Protéines et fourragères

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Parmi les attentes du monde de l’élevage vis à vis des sélectionneurs de plantes fourragères, il y a la richesse en protéines des graminées et légumineuses. 

Les besoins des animaux se sont accrus avec le progrès de la performance animale, alors que les capacités d’ingestion ont moins progressé. Si on peut accepter que les besoins énergétiques ne soient pas couverts, du moins une certaine durée, au détriment d’un amaigrissement provisoire, les besoins protéiques doivent être couverts au jour le jour, que l’on soit en production laitière (traite ou allaitement) ou croissance et production de viande.

Pour satisfaire les besoins en protéines, il a fallu avoir recours à des aliments concentrés riches en matières azotées totales ou à des tourteaux. Le tourteau est un produit d’origine végétale, soja, colza, tournesol, lin ou autre, dont on a extrait l’énergie (huile). De fait, le produit s’est concentré en protéines. Si ces produits sont de qualité et conviennent à l’objectif, ils sont coûteux et le prix est fluctuant. Ils amenuisent la performance technico-économique du troupeau.

Si les protéines sont présentes plus massivement dans la ration de base, l’économie réalisée est très vite apparente et chiffrable.

La richesse en protéines de la plante est multifactorielle. Elle dépend de l’espèce végétale, du stade physiologique de la plante, du rapport feuilles/tiges, de la fertilisation azotée, du rythme d’exploitation, de la qualité de la conservation pour les fourrages conservés. Au niveau des variétés, le critère teneur en protéines ou MAT est objet de sélection et les valeurs sont disponibles pour chacune des variétés présentées sur le site.

Mais que vaut un point de protéines ?

1% de protéines sur 1 hectare à 10 tonnes de matière sèche, c’est donc 100 kg de protéines.

100

kg protéines/ha

Pour produire 1 litre de lait, il faut environ 50 gr de protéines digestibles au niveau de l’intestin.

Prenons comme élément de comparaison le kg de tourteau de soja. Ce kg satisfait les besoins en énergie de 2,5 kg de lait et 6,6 kg en ce concerne les besoins en protéines.
1 kg de tourteau corrige donc 4,1 litres.
100 kg de protéines gagnées par hectare / 50 gr de protéines par litre = les besoins protéiques pour 2000 kg de lait
2000/4,1 = 487 kg de tourteau de soja

Progresser de 1% de protéines par hectare correspond à l’effet correcteur de 487 kg de tourteau de soja !

Cette marge de progression est multifactorielle, puisqu’elle cumule les solutions « espèces », « variétés », « rythme d’exploitation », « fertilisation azotée ».

Pour finir, il y a un dernier élément à prendre en compte : le phénomène de dilution. Il s’agit du fait qu’une plante productive en biomasse, peut continuer de progresser en biomasse mais pas en quantité de protéines. On a donc une répartition de cette masse de protéines dans davantage de biomasse, d’où une valeur moindre et l’intérêt d’adapter le rythme d’exploitation.

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