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Prairie et zone humide

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Maintenir l’élevage en zone humide est essentiel pour préserver la qualité de l’eau, la biodiversité, favoriser la captation du carbone et assurer la production de lait et viande, aliments indispensables à l’équilibre alimentaire de l’humanité.

Et c’est la prairie qui est la plus apte à remplir ces multiples fonctions, qu’elle soit exploitée de façon intensive, en agriculture biologique comme en agriculture conventionnelle.

La qualité de l’eau

La qualité de l’eau peut être abordée sous plusieurs aspects : la pénétration de l’eau de pluie dans le sol, plutôt que le ruissellement en surface. En cas de pluviométrie importante, la prairie joue un rôle tampon dans l’écoulement de surface.

Il faut que la végétation soit active et poussante afin de consommer et valoriser l’azote produit par la minéralisation de la matière organique du sol. A l’inverse, une flore épiée permise par une fauche tardive, cesse de consommer l’azote du sol qui peut potentiellement être source de pollution. Une graminée épiée a rempli sa fonction d’être vivant qui est de se reproduire. Elle passe le reste de la saison en étant peu active. 

Une prairie sous exploitée peut donc être un facteur de dégradation de l’eau.

La fin d’été 2022 a été très démonstrative : l’été a été très chaud et sec. Les plantes se sont endormies, mais pas l’activité biologique du sol, accélérée par la forte chaleur. La quantité d’azote libéré a été très importante, sans qu’il n’y ait eu de consommation par les plantes mortes ou endormies, ni de lessivage, vu l’absence de pluie. Dès que les premières gouttes sont tombées mi-septembre, les plantes ont trouvé dans le sol un stock d’azote conséquent qui explique l’extraordinaire pousse de qualité fourragère que nous avons eu tout l’automne 2022.

La biodiversité animale et végétale

La biodiversité animale et végétale est favorisée lorsque la végétation est maintenue par une exploitation courte et fréquente. A l’inverse, lorsque l’on laisse une végétation haute et vieillissante, quelques plantes vont dominer, faisant disparaître les autres.

Le bilan carbone

Le bilan carbone d’une prairie est très favorable si on compare le carbone émis par les ruminants et le machinisme et le carbone séquestré. Le ratio est de 1 émis pour 4,46 séquestré (source IDELE). En ce qui concerne l’éructation de méthane par le ruminant, il est important de préciser que son importance peut varier de 1 à 10 en fonction de la qualité de l’herbe.

Si l’herbe consommée est jeune, riche en sucre, la flore ruminale va être constituée essentiellement par les bactéries amylolytiques. A l’inverse, la consommation de fourrage ligneux, vieillissant oriente la flore du rumen vers des bactéries cellulolytiques qui fait exploser la quantité de méthane émis. Et de pair, la performance zootechnique s’effondre : baisse de la quantité consommée et de la valeur des fourrages et donc baisse de la performance de croissance animale et de la production laitière.

Parmi les espèces adaptées aux zones humides, l’homme a domestiqué celles qui sont à la fois les plus productives, appétentes et de bonnes valeurs alimentaires. Trois graminées phares sont la fétuque élevée, la fétuque des prés et la fléole.

Le maintien de l’élevage est non seulement une ressource alimentaire indispensable mais aussi une démarche environnementale essentielle.

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