Le trèfle d’Alexandrie est une fabacée (légumineuse) de courte durée de vie, qui de plus est gélive, donc ne passe pas l’hiver.
Le trèfle d’Alexandrie s’implante très vite, monte même en jours décroissants (automne), ce qui permet de le faucher. En mélange, il peut vite dominer les autres espèces. Il est très productif. Il est adapté à tous les types de sols, sauf aux sols acides, hydromorphes, compactés.
Il peut être fauché ou pâturé car il est non météorisant. Sa floraison est tardive, mellifère lors de belles journées d’automne.
Il peut être semé dès le printemps, mais c’est souvent en culture dérobée, associé ou non, ou après une récolte, qu’il est semé en été. Il laisse alors, après sa destruction naturelle aux premières gelées, un reliquat azoté, non lessivé et disponible pour la culture suivante ou la plante qui l’accompagne.
Le trèfle d’Alexandrie peut être multicoupes ou monocoupe, selon les variétés. Le PMG (poids de 1000 graines) est de 3 grammes, la dose de semis en culture pure est de 25 à 30 kg par hectare, soit 800 à 900 graines semées par m².
La valeur alimentaire est excellente en protéines jusqu’au stade bourgeonnement puis diminue sensiblement. La valeur énergétique est assez moyenne.
Exemples d'utilisation :
Associer le trèfle d’Alexandrie avec du ray-grass italien (non détruit par le gel) ou du moha (détruit par le gel, simultanément avec le trèfle d’Alexandrie).
Mélanger le trèfle d’Alexandrie (à 100% de la dose de semis préconisée) avec du trèfle incarnat ( à 100 % de la dose préconisée). Ce dernier, en fin d’été et en automne gazonne et ne monte pas, se prépare à passer l’hiver puisqu’il est non gélif. Au printemps, le trèfle d’Alexandrie a disparu et le trèfle incarnat, seul, va alors monter et va convenir tant à la fauche qu’au pâturage.