Le trèfle violet peut être cultivé en espèce pure ou associée à d’autres fourragères. Son usage est conseillé surtout pour la fauche pour une conservation voie humide (ensilage ou enrubannage) ou l’affourragement en vert. Sa conservation en foin est très difficile. C’est la légumineuse la plus facile à associer à une graminée. On peut alors envisager un pâturage dès la floraison du trèfle. En effet, le trèfle est météorisant lorsqu’il est non fleuri et abondant. Le risque de météorisation disparait lors de l’affourragement en vert. Cette dernière permet d’occuper la strate inférieure de la végétation alors que le trèfle violet la surplombe. Ceci permet de réduire le salissement de la prairie par des adventices. Sa productivité est surtout d’été et d’automne. Son appétence et ses valeurs alimentaires sont excellentes.
Le trèfle violet fixe l’azote de l’air, permet de réduire les intrants. Son système racinaire pivotant améliore la structure du sol et lui vaut une assez bonne résistance à la sécheresse si le sol est profond. Il supporte les sols humides et acides.
Il existe des variétés diploïdes et tétraploïdes. Ces dernières sont plus digestibles, ont davantage de feuilles et sont plus riches en eau. Les graines de tétraploïdes sont plus grosses, donc pour avoir le même nombre de graines, il fait augmenter la dose de semis de 30% soit 20 kg pour un diploïde et 26 kg pour un tétraploïde.
Le trèfle violet tient une excellente place dans une rotation, quant à la structure du sol, la fertilité et la lutte contre les adventices.
Critères de choix des variétés :
Date de départ en végétation et du début floraison